Burgundy Jazz took home a Prix Boomerang in the Art & Culture
Website category. The award ceremony took place last night at the Tohu in
Montreal.
Friday, December 6, 2013
Wednesday, December 4, 2013
Burgundy Jazz wins a Digi Award!
Catbird
Productions is thrilled to announce that Burgundy Jazz took
home the prize for Best Web Series Non-Fiction last night at the Digi Awards.
Producer Katarina Soukup and director David Eng were on hand at the Carlu in
Toronto to accept the award.
We extend
our thanks to the Little Burgundy community, our incredibly talented team, and
our partners ICI Radio-Canada, CBC Music, Espace.mu, Canada
Media Fund/ Fonds des médias du Canada, Mobile Media Lab - Concordia
University, Festival International de Jazz de
Montréal, Arrondissement du Sud-Ouest, Véhicule Press, Centre
culturel Georges-Vanier, Justin Time Records!
Watch the
award presentation on YouTube.
Wednesday, November 20, 2013
Boomerang Award
BURGUNDY JAZZ is up for a Boomerang Award. You can have your say by voting the Prix du Public via Infopresse Facebook page. Just search for"jazz" and you'll find us.
JAZZ PETITE BOURGOGNE est en lice pour le Prix du public Boomerang 2013! Vous pouvez voter pour nous sur la page FB d'Infopresse. Simplement faites un recherche du mot "jazz" et voilà! Votez.
https://www.facebook.com/Infopresse?sk=app_754607134555340&app_data
Thursday, November 14, 2013
Interaction Awards
Wednesday, November 13, 2013
Digi Awards
BURGUNDY JAZZ is a finalist for the Digi Awards (Best in Web-Serien Non-Fiction)! Congrats to the whole team!
JAZZ PETITE BOURGOGNE est parmi les finalistes des Digi Awards (Meileur web séries non-fiction) ! Félicitations à toute l'équipe.
http://www.nextmediaevents.com/2013-digis-showcase.php
JAZZ PETITE BOURGOGNE est parmi les finalistes des Digi Awards (Meileur web séries non-fiction) ! Félicitations à toute l'équipe.
http://www.nextmediaevents.com/2013-digis-showcase.php
Wednesday, November 6, 2013
Friday, June 21, 2013
Burgundy Jazz Launch, 19 June 2013, Montréal
Press conference Burgundy Jazz at the Cultural Centre Georges-Vanier
Conférence de presse Jazz Petite-Bourgogne au Centre culturel Georges-Vanier
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MAQ "Mario Allard Quintet" |
Oliver Jones |
Carlton Baird & David Eng |
Ethel Bruneau Dance School
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Andy Williams |
Katarina Soukup, Oliver Jones & David End |
Glenn Bradley
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The "Burgundy Jazz Quartet"
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Monday, June 17, 2013
Les francophones et le jazz: en conversation avec Eric Fillion-Entrevue
En vue du lancement du web-documentaire Jazz Petite
Bourgogne en juin, cette série d'entrevues expose la vision de créateurs du
projet, en plus de partager l'enthousiasme d'acteurs de la scène musicale et du
domaine des médias. Entretien jazzé avec Eric Fillion, étudiant au doctorat en histoire de
l'Université Concordia, collaborateur à la revue de cinéma Hors champ et
fondateur de l'étiquette de disques Tenzier.
À quel moment les musiciens québécois
francophones se sont-ils appropriés le jazz, une musique étroitement liée à
l'histoire de la communauté noire de Montréal?
Il y a déjà dans les années quarante
et cinquante des musiciens francophones qui s'intéressent au jazz. Il existe
d'ailleurs à l'époque des boîtes de jazz au centre-ville et un peu plus à l'est
de Montréal. Le quartier La Petite-Bourgogne est toutefois bien particulier
puisque c'est là que se trouvaient les cabarets fréquentés par la communauté
noire et de grands noms du jazz, comme le Rockhead's Paradise ou le Café
St-Michel. Les musiciens des autres quartiers se rassemblaient dans ces clubs
après la fermeture des autres cabarets de ville pour participer à des
jam-sessions qui duraient toute la nuit. Ils pouvaient se livrer à
l'expérimentation comme nulle part ailleurs.
Eric Fillion |
Qu'est-ce qui a signé la fin de l'âge d'or du jazz?
Il y a une convergence de facteurs qui changent les
conditions de vie des musiciens de jazz à la fin des années 1950. Il devient
difficile de « survivre » dans ce milieu sans une carrière
professionnelle en studios, par exemple. À cette époque, la télévision s'impose
dans les foyers et le Québec connait un ralentissement économique. Les gens
sont alors moins enclins à sortir et à payer pour voir un spectacle. Après une
période d'effervescence à la fin de la Seconde Guerre, le jazz est victime du
désintérêt du public avec l'arrivée du rock and roll. De plus, lorsque
Jean-Drapeau est élu maire en 1954, il met en place une campagne répressive
pour nettoyer la ville de la corruption et du vice. Il ordonne que les bars
ferment plus tôt et, inévitablement, cette nouvelle loi participe à tuer la vie
nocturne dont dépendent les musiciens de jazz.
N'est pas à cette période qu'une nouvelle génération de Québécois
se tourne vers le jazz pour revendiquer l'identité nationale?
Il faudra attendre encore quelques
années avant que se fasse véritablement un rapprochement entre l'expérience
afro-américaine et l'expérience québécoise. Ce n'est qu’au tournant des années
cinquante et soixante qu'on voit apparaitre le concept de
Nègres blancs d'Amérique, autour de littéraires comme Patrick Straram ou Yves
Préfontaine avec les émissions de radio Jazz-Sortilège et Les Orphées
noirs dans laquelle on fait la lecture d'oeuvres de poètes noirs,
entrecoupée d'interprétations jazz de Serge Garant. Pour ces Québécois, le jazz est cette musique qui permet
d'embrasser une certaine américanité sans pour autant se soumettre à
l'impérialisme américain, puisque le jazz est une musique en réaction à la
culture dominante.
Le jazz n'a-t-il pas d'ailleurs
habillé plusieurs films québécois durant la Révolution tranquille ?
Le chat dans le sac, de
Gilles Groulx est un exemple intéressant. C'est à John Coltrane qu'on doit la
bande-son. Celle-ci est composée de pièces qui faisaient déjà partie du
répertoire de Coltrane, mais il s'agit néanmoins d'interprétations originales,
comme l'a fait Ornette Coleman pour le court-métrage d'animation de Pierre
Hébert, Explosion démographique. Je pense aussi à La femme image de Guy
Borremans. C'est entre autres Bobby Jaspar et René Thomas – guitariste belge et véritable pilier
de la scène jazz de la fin des années cinquante –, qui ont signé la bande-son de ce film de fiction
un peu surréaliste.
Quelle est l'origine de ton intérêt à
la fois historique et personnel pour le jazz?
À l'adolescence, je me passionnais
pour les musiques lourdes, très rapides, que beaucoup vont qualifier de bruits.
Ça a été ma porte d'entrée dans le jazz. D'abord avec le free jazz ; non pas
celui d'Ornette Coleman, mais plutôt celui de Peter Brötzmann sur son album Machine Gun. Je me rappelle d'ailleurs qu'à
l'époque, j'avais des disques de punk hardcore dont le son se
rapprochait beaucoup de la façon dont le batteur Sunny Murray joue. Par la
suite, j'ai développé mon oreille et j'ai commencé à apprécier d'autres styles
de jazz, comme le be-bop. Ce qui m'a surtout séduit dans le free jazz, c'est la
prise de position politique de musiciens comme Archie Shepp ou du Quatuor de
jazz libre du Québec qui font une musique de révolution. Leur pratique musicale
libre et soutenue, indépendante des préceptes économiques, me parle beaucoup.
Mon intérêt pour ce style de musique est donc venu de ses sonorités, mais aussi
du sentiment de partager des affinités politiques.
Wednesday, June 12, 2013
Jazz friends: in conversation with saxophonist Dave Turner and long-time Little Burgundy resident Antoine Maloney
Leading up to the launch of the Burgundy
Jazz interactive documentary in June, this series of interviews aims to
explore the project creators’ vision, as well as reach out to key members of
Montreal’s jazz and interactive communities. We sat down with friends Antoine
Maloney and Dave Turner. While Antoine wears many hats as an IT Strategist
& Developer, film buff, and lover of jazz and community history; Dave
Turner is an accomplished Saxophonist, composer, and professor at Concordia’s
Jazz Studies program.
Antoine, what was your experience of the jazz scene in
Montreal in the 60s and early 70s?
I grew up in Brooklyn, listening to records and going
to big shows, like the Newport jazz festival in ‘65. When I moved back to
Montreal in ‘67, I bought a place in Little Burgundy, and discovered all these great
clubs within a couple blocks of my place. Black Bottom was a regular hangout of
mine at the time, where I got to hear great musicians like Charlie Biddle and
Nelson Symonds. It was my first experience of a small club, where the musicians
were right there, so much more exciting and intimate than the big festivals.
Dave, how did you first get into jazz music?
I’ve loved jazz since I was 5 years old, I’d listen to
Louis Armstrong and Fats Waller on the radio, and just got hooked, bit by bit.
With the saxophone, I’m essentially self-taught, I only started playing when I
was 20. There weren’t any jazz programs in universities yet, Concordia was the
first program established in Canada in 1976. My experience of sneaking underage
into clubs like La Bohème to see musicians like Nelson Symonds, Norm Villeneuve
or Charlie Biddle was also a huge influence. I would bring my friends who were
into Jimi Hendrix or Eric Clapton. They would initially complain about going to
a “boring jazz” show, but by the end of the night they were always hooked.
We've heard a lot about Nelson Symonds, who led the
band at the Black Bottom. What was he like, as a performer and fellow musician?
Antoine: If you sat with Nelson with any length of
time, he would start talking about sports or jazz. His mind was like a sealed
trap, he remembered everything in detail. He had an incredible talent for
recounting stories, like one of the times Miles Davis was playing in Montreal.
Musicians playing at the uptown clubs would often go the Black Bottom at the
end of their shows. According to Nelson, Miles Davis showed up one night at the
Black Bottom just as the musicians had gone on a break. He said, “Come on, I
just showed up! I want to sit in with
you guys!” But Nelson and the other musicians stuck to their break schedule. So
they headed around the corner to Whitey's Hideaway. Miles very grumpy at this
point, as he usually was. They walk in, and Miles had a look at the juke box,
which the owner Bob White always had stocked with the latest jazz 45s from New
York. Miles noticed that many of his recordings were in the juke box, finally
lifting his mood, and he bought a bottle of booze for everyone to share, so the
night ended well.
Dave: I first got to know Nelson by just going to see his
shows, I wasn’t even playing music yet. Once I was more established as a
saxophone player I had the chance to play and record with him. Although he was a
very accomplished guitarist, recording made him nervous. When we did the “Thank
You For Your Hospitality” album together in 1995, we recorded over the course
of an entire weekend. Nelson eventually forgot that we were recording and was
able to play naturally, so we had a lot of material to choose from in the end.
I also got the chance to know his family in the Maritimes, they are all musical
in some way, playing banjos and ukuleles and fairs and travelling shows. His
entire life he was always saying “I’m not ready yet”, when in reality he was an
incredibly talented musician, and a great group player.
Dave, how would you say the landscape for a young
musician today compares to when you were starting out?
It’s completely changed. You used to be able to get
steady gigs at restaurants, clubs and hotels, playing four or five nights a
week. It wasn’t always jazz, but you could make a living with it. When I was
getting started, all the hotels had live bands, the Queen Elizabeth for example,
used to have a 12-piece band playing six nights a week. Today students need to
have a different kind of steady job to get started, or busk; you can’t get by
on only music at the beginning. On the other hand, students have so many
programs to choose from today, whether at Concordia, McGill, Université de
Montréal, UQAM, Université de Sherbroke, or Université Laval. So jazz is far
from dead, you just have to be more creative to make a living at it.
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